Tristesse...

Bonjour,

Je raconte souvent ma vie sur ce blog, mais là j'ai envie de parler d'une chose encore plus "privée"... Mais j'ai envie que ça sorte, et vu que j'ai pas grand monde pour en parler, je m'exprime ici.

Bref.

Depuis quelques semaines, je suis constamment ballonnée, vaguement nauséeuse, des tiraillement dans le bas-ventre, fatiguée, les nerfs à fleurs de peau (je ris puis l'instant d'après je pleure, et vice-vesa). Le stress au travail, puis le contre-coup de mon licenciement, probablement (d'ailleurs, mon ex-patron a disparu dans la nature, du coup toujours pas de salaire de février en vue, ni de paperasse me permettant de toucher le chômage, mais ça c'est une autre histoire).

Dimanche, j'aurais dû avoir mes règles, et rien. Pourtant, je suis réglée comme une horloge (si vous permettez le jeu de mot). Mais bon, c'est peut-être aussi le contre-coup de ces dernières semaines (quand ma mère est décédée, je suis reste 6 mois sans être réglée, par exemple). J'ai un pressentiment.

Lundi, hier donc, ça arrive début d'après-midi. Mais différemment de d'habitude. Plus rose, plus je sais pas quoi (pardon pour les détails, mais bon je pense qu'il n'y a pas de mecs qui passent par ici). Mon pressentiment grandi. Je vérifie sur le net, et oui on peut toujours être réglée quand on est enceinte, surtout au début, surtout si on prend la pilule. Je vais acheté un test et le fait.
Et là, il est à peine rosé, à peine, mais quand même un peu.

Et là, je me surprend à sourire. A avoir peur, mais surtout à sourire.
Mais c'était tellement peu rose, que je décide d'en acheter un autre. Expliquant la situation, on me conseille de le faire le matin, car les hormones sont plus concentrée.

Je dors mal, j'ai peur d'être déçue. Je prévois déjà plein de trucs avec chéri (quand il arrivera, où mettre le berceau dans notre petit appart, les prénoms). Je sais c'est mal, chéri me dis de ne pas trop espérer, mais je ne peux pas m'en empêcher.
Tout à coup, plein de détails me viennent en tête, comme par exemple mon addiction soudaine au jus de pomme (il faut dire que pourtant, j'ai souvent des "passades" au niveau alimentaire: quand j'aime un truc, je bouffe que ça jusqu'à m'en dégouter... mais bon, vous savez ce que c'est: quand on croit avoir un truc, on en a tous les symptômes).

Ce matin donc, fébrile, je refais un test. Et là, rien. Rien de rien. Même pas à peine rosé. Que dalle. Pas de bébé.

Je suis triste. C'est débile je sais, mais je suis triste.
Comme un manque.
Vraiment con qu'une chose qui n'aie jamais existé vous manque...

J'y ai cru, je me suis trompé.

Ces derniers temps, j'ai envie de bébé. C'est bizarre, car ce n'est pas mon genre. J'ai toujours aimé les enfants, mais ceux des autres quoi. Mais depuis quelques temps, j'ai envie d'en avoir un, moi aussi. Avoir un ventre tout rond. Dire "mon fils" ou "ma fille". Nous baladez chéri et moi avec un landau. Voir un petit être grandir.
Cette fameuse horloge biologique, sans aucun doute.

Bref, rien de tout ça au programme pour le moment, et je suis triste.

J'ai toujours dis que je voulais attendre d'avoir un boulot depuis un an avant de faire un bébé, par "respect" pour l'employeur mais aussi au niveau financier. Et ça faisait 7 mois que je travaillais. Au fond de moi, je sentais que si je restais encore quelques moi là-bas, on aurait pu faire un bébé.

Et, en plus de perdre mon boulot, j'ai aussi perdu mon espoir "bébé bientôt". Alors, cet heureux accident m'aurait bien arranger. Mais non, il n'y a rien.

Alors il va falloir encore attendre, car chéri ne veut pas. Si j'avais été enceinte, on aurait "fait avec", mais maintenant que je ne le suis pas, il va encore falloir attendre. Que je trouve un travail, que j'y reste. Ça va prendre encore combien de temps? 2 ans? 3 ans? Plus?

Bref, j'ai pas le moral. Pour tout. Ou pour rien, plutôt.
Je ne m'étais même pas rendu compte à quel point j'avais envie de devenir maman.
Et je ne sais pas quand je le serais.

Désolée pour ce post dépressif et personnel, mais ça m'a fait du bien d'en parler.